29,95 28,45
- Disponibilité :
- 13
- Modèle :
- Villard_gran_vin_syrah
- D�lai de livraison:
- max 7 jours
- Fabricant :
- Villard fine wines
Ceci est un puissant Syrah de Casablanca qui ne déçoit jamais. Nez de cerise noire florale et massive, myrtille, poussière de métal, mûre, touches de viande séchée, éléments métalliques chromés lisses, épices de thé noir et chêne foncé subtil. Corps plein, acidité fraîche, souple, presque métallique avec une note épicée, tanins mûrs, sombres, minéraux, fermes mais doux. Juteux, intense avec tout ce qui précède, et des notes ajoutées de myrtille, cerise sucrée, minéraux gris, paprika et lavande. Finale longue et persistante – une complexité magnifique.
4,3/5 Vivino
Service :
Avec le temps, ce vin s’adoucit — tout comme les viandes vieillies au barbecue.
Servir à 16–17°C.
Conservation :
Peut être conservé plusieurs années, avec une belle évolution.
Informations complémentaires :
La vallée de Casablanca est l’une des régions les plus prestigieuses pour la culture de raisins en climat frais. Située à 70 km à l’ouest de Santiago et à moins de 25 km de l’océan Pacifique, elle bénéficie de l’influence froide du courant de Humboldt, qui longe la côte chilienne. Le brouillard matinal et les basses températures permettent aux raisins de conserver leur fraîcheur fruitée et leur acidité élevée.
En 1989, Thierry Villard a fondé dans cette vallée la première cave boutique du Chili. Depuis plus de trente ans, Villard est reconnue comme l’un des meilleurs domaines de Casablanca. Et depuis plus de dix ans, la deuxième génération innove, avec une parfaite connaissance du terroir, en utilisant de nouvelles techniques pour créer des vins super premium, à la structure et à l’élégance remarquables.
Par Jean-Charles Villard.
Mon père, Thierry Villard, est né en France, mais a passé la majeure partie de sa jeunesse en Suisse et en Angleterre. À dix-neuf ans, il a quitté le foyer pour explorer le monde, et à vingt ans, il était déjà en Australie. Un an plus tard, il décide de partir pour l’Amérique du Sud. Après une traversée maritime, il débarque au Panama, puis traverse le continent jusqu’au Chili. C’est là qu’il rencontre ma mère. Après sept mois de relation, ils se marient, puis renouvellent leurs vœux à Paris, où ils débutent une nouvelle aventure en 1972.
Ils achètent une Coccinelle Volkswagen et roulent jusqu’à Kaboul, en Afghanistan. Là, ils doivent la vendre à cause de la fermeture des frontières entre le Pakistan et l’Inde en raison de la guerre. Ils poursuivent leur voyage à travers l’Asie jusqu’à Singapour en transport en commun, puis prennent l’avion pour Perth, en Australie. Ils traversent le pays jusqu’à Melbourne, Victoria, où ils rencontrent le frère de ma mère, un vigneron réputé, qui avait émigré en Australie un an plus tôt sur les conseils de mon père.
Très vite, en 1973, Thierry commence à travailler chez Orlando Wines à Melbourne, l’un des plus grands producteurs du pays, où il développe un nouveau département d’importation de vins et spiritueux. Il acquiert une grande expérience commerciale dans l’hôtellerie-restauration, auprès de grands comptes et en gros. Il devient ensuite directeur commercial chez Morris Wines, une filiale du groupe, avant de retourner chez Orlando Wines un an plus tard.
En 1980, il rejoint le siège à Adélaïde pour devenir chef de produit au département marketing. Il supervise l’importation, les vins premium et la cave boutique de Morris Wines. En 1981, il devient aussi responsable du marketing export, créant ainsi le département export et établissant les premiers contacts commerciaux à l’international.
En 1984, il se consacre pleinement à l’export et laisse de côté le marché intérieur. Il développe un réseau d’importateurs, agents et distributeurs en Asie, Europe et États-Unis.
Il est responsable du lancement au Royaume-Uni de la première campagne internationale pour Jacob’s Creek, une des marques australiennes les plus célèbres.
Durant les années 70 et 80, la famille passe de nombreuses vacances au Chili. Lors de ces séjours, Thierry renoue avec ses contacts dans le monde viticole chilien, et se convainc qu’il doit y créer sa propre cave. En 1989, l’économie chilienne se renforce, et les vins chiliens sont sur le point d’être découverts sur le marché européen.
À la fin de 1988, il quitte donc son emploi, abandonne la vie qu’il a construite en Australie, et part s’installer au Chili avec sa femme et leurs deux enfants nés là-bas.
Il devient consultant export pour plusieurs domaines, dont CyT et Emiliana, qui apprécient son expérience et sa capacité à ouvrir de nouveaux marchés, créer des marques de renommée mondiale, et renforcer l’image du Chili comme pays producteur de vins fins.
La même année, il fonde aussi Villard Fine Wines, dédiée à la production exclusive de vins haut de gamme.
Parallèlement, il devient représentant de la tonnellerie française Nadalie, avec laquelle il collabore à la fabrication et la distribution de fûts au Chili et en Amérique latine. Cela nous permet de sélectionner les chênes idéaux pour chaque vin. La tonnellerie est désormais un acteur clé au Chili et est dirigée par mon frère aîné, Sebastien.
Pour Thierry, il était essentiel de produire des vins blancs premium, ainsi que du pinot noir – un cépage alors pratiquement absent du pays. La vallée de Casablanca présente toutes les conditions climatiques pour ces cépages. Au début des années 90, elle était encore inconnue, et seuls quelques producteurs y voyaient un potentiel. Il était tentant d’être presque un pionnier dans une région encore inexplorée pour la viticulture.
Comme vous pouvez l’imaginer, j’ai grandi dans un environnement totalement imprégné de culture viticole.
J’ai étudié 3 ans l’agronomie au Chili, puis 2 ans la viticulture et l’œnologie à Bordeaux, en France.
En 2000, à 22 ans, j’ai fait ma première vendange sur un autre continent, chez McWilliams dans la Hunter Valley, Australie.
2001 : Afrique du Sud, Villiera Estate.
2002 : Bordeaux, France, Vignobles Despagne.
2003 : à nouveau chez Despagne, pour le projet Girolate.
2004 : Château Palmer, Bordeaux.
2005 : j’ai commencé à travailler chez Villard.
2005 : Emilie-Romagne, Italie, chez La Stoppa.
2007 : Beaujolais, avec Christophe Pacalet et Marcel Lapierre.
2009 : Bourgogne, Château de la Tour, Clos Vougeot.
Je travaille actuellement avec Anamaria Pacheco, notre œnologue depuis 1997 ; les vins Villard sont le fruit de notre collaboration. Thierry est l’architecte des assemblages finaux et notre principal conseiller, formant avec nous une formidable équipe. Ensemble, nous nous occupons des ventes à l’international, et moi du marché national. Ma mère gère l’administration et la logistique de notre entreprise.
Dans un pays où la plupart des domaines sont détenus par de grands groupes, nous sommes un véritable domaine viticole familial et artisanal.